Le ras le bol monte, doucement, sans à coups. Il prend place, s'installe, se vautre dans mon esprit.
Quelque part ça me fait rire. Oui je sais, comment peut-on rire quand le ras le bol vous envahit ? Ben comme je ris de tout, de rien, de n'importe quoi. Donc le ras le bol me fait marrer.
Ras le bol de quoi ? De la douleur, d'abord. De cette santé qui me fait défaut. De cet état physique d'après traitement qui ne se remet que trop lentement.
Ras le bol aussi d'être prise pour un jambon. Que certain s'imagine, sous prétexte d'amitié, qu'il peut tout se permettre et essayer de me manipuler. J'ai bien dit "essayer" hein ! Faut pas croire que ça réussit...
N'empêche que ça me plombe la vie, enfin un peu, le temps que je retrouve le sens de l'humour.
Si on m'avait dit un jour, qu'un mec de 62 berges me demanderait de jouer la nounou, ou pire la psy, pour gérer les problèmes relationnels qu'il a avec sa môman, je n'y aurais pas cru. Pourtant depuis le temps que je les connais ces deux là ! pfff... Style "je t'aime, moi non plus" je te promet qu'ils sont champions !
Bon, je me calme et file continuer mes rangements de "printemps", et si je trouve Oedipe planqué dans un placard, promis que je lui règle son compte de façon définitive !
;)
Je ne connaissais pas cette expression : prendre pour un jambon.
RépondreSupprimerMoi, j'appelle ça : me faire consommer.
Mais au final, ce qui compte c'est comment tenir tête à ceux qui consomment le jambon, et ce n'est pas toujours facile !
Quant à la douleur, j'imagine le ras le bol aisément. Souffrir est une chose, mais souffrir longtemps en est une autre... le supplice de la goutte d'eau... plus l'attaque à dose massive sur le moral.
Est-ce qu'au moins tu t'es complètement remise de ta trachéite ? enfin, ce n'étais pas vraiment ça je crois, mais c'était dans ces eaux-là que les affreux microbes sont venus squatter.
exact Pakita, la douleur sans fin est un vrai supplice. Bon j'ai des anti-douleurs assez efficaces, mais j'en ai vraiment marre.
SupprimerPour le reste, le corbeau a laissé place à une corneille, ça va un peu mieux, mais ce n'est pas encore le top.
Et ceci fait que j'estime a avoir assez de boulot à ME gérer sans avoir en plus à gérer les autres. Arrive un moment où j'ai tendance à devenir un peu égo-centrique, tu vois ? sourires
bises