Au bal de la Lumière
se devinent
d’improbables silhouettes
drapées d’or et de pourpre
distilant le doute,
l’angoisse et la mort,
noircissant le décor
de celle vétue d’argent
lunaire et océanne
aux reflêts éternellement changeants,
émouvance de femme
dansant sur sables mouvants
D’autres s’avancent
d’Ô et d’Ocre se parent, se mélangent
annonçant d’un bruit de chaînes
l’aube de la délivrance…
Enfin, viennent celles,
vétues d’une cape de moire
tissée sans fil, sans trame,
dentelle noire,
arachnéenne,
de ma mémoire,
mes souvenirs
se fondent dans la ronde,
la tarentelle
se fait tare en tulle
une fois traversé le miroir…
Caly
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