Il y a ce chemin, à l’étrange décor, coté cour, coté jardin et ton corps qui le parcours en se moquant du destin. Un étrange théatre et toi, à la fois acteur/actrice, spectateur réfugié parfois en coulisse, lové au coin de l’âtre, admirant les flammes lisses et belles, chaudes comme celles qui font goutter les glaçons jusqu’ à s’en mourrir noyées sans pour autant en tirer de leçon…
Il y a cette étrange puissance du temps qui se fige en l’absence, l’aube qui se fait tige et liane, pont suspendu par delà l’espace insane, reliant ce qui a été et ce qui sera, se jouant des voiles sur l’horizon de toi. Et d’aurore en crépuscule, passer sans préambules, sans même s’apercevoir que déjà bientôt le soir sera le dernier, celui tant redouté et pourtant prévu, depuis le premier vécu…
Sur fil de Vie, au gré des besoins, des envies, construire sans relâche, détruire, être lâche, puis repartir de l’avant, autoroute ou sentiers de traverse, quelque que soit la route, au mépris des averses, des larmes, des drames, avancer calme et droit, avancer jusqu’à…
Jusqu’à…
Caly
Caly
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