Paradoxe...

C'est maintenant qu'il risque de m'être compté que je commence à avoir le temps de prendre...  le temps.  Paradoxal, non ? *sourire*

J'en profite pour procrastiner sans vergogne.  Même pas honte de répondre "rien" à qui me demande : qu'à tu fais ce matin ?

En fait ce n'est pas vrai, enfin pas tout à fait...  J'ai bien du ouvrir un bouquin ou deux, choisis une toile et quelques pinceaux, parfois j'ai même fait une lessive, ou chassé un grain de poussière, ici ou là.  J'ai rêvé aussi, beaucoup...

J'écoute Inter, je râle souvent en découvrant (?) les turpitudes de certains, j'imagine la révolution à venir, le jour ou toutes les bandes d'oligarques (de quelque bord qu'ils soient) seront virés à grands coups de balais...

Je range mes projets aussi, délicatement, sous papier de soie, dans un coin secret de ma mémoire, histoire de les retrouver tout prêts à être réalisés une fois guérie.

Ma solitude me plait.  Elle me permet de descendre tout au fond de moi, d'aller à ma rencontre.  Et ça c'est bien !

:-)