Et oui, Anx je reviens vers toi… J’aime cette correspondance utopique, ce style de rythmique… que veux tu, je suis comme ça…
Il faudrait peut-être que je rapelle, avant d’aller plus loin, que tu n’es qu’une entité virtuelle, inventée un jour d’été morose pour donner alibi à ma prose, je ne voudrais pas que le lecteur commette l’erreur de poser son vécu sur le mien, ni qu’il me pense son destin. Te rends tu compte que j’affirme ici ton inexistance alors que mes mots te donnent consistance ?
Je sais, c’est paradoxal mais je t’imagine en univers carcéral. Ou est-ce le mien que je projette ? Je ne sais. Ces murs que je rejette, que je détruis chaque matin à coups de bombes lacrymales, à coups de poings, seraient-ils donc les tiens ? J’en vois déjà certains hausser les sourcils et penser que le sursis laissé par la schyzo frôle le mauvais mélo.
Alors Anx qui es-tu ? parce que depuis que je t’ai donné vie, je t’ai perdu de vue… souvent je t’imagine en homme, question de flamme, puis reviennent les hormones et je te vois femme… pareille à moi, incertaine parfois et soumise aussi face aux aléas, de la vie, des caresses, de cette promesse de trépas. Anx n’aurais-tu donc pas de sexe, serais-tu androgyne ? Serais tu l’ambidextre écrit-vaine dans le grand livre du sublime ? Non ne répond pas, imagine ! Il était une fois, à l’origine, une cellule qui n’avait rien d’une prison, une bulle ou tout était raison, déraisonnable dans son évolution, s’obligeant ou obligée de choisir un camp, entre le mâle et la femelle, entre douleur ou plaisirs de maux entre couleur de peau, blanche ou noire, esquisse temporelle d’un tableau sans relief dans l’immensité virtuelle d’un temps sans autre grief que celui d’y perdre le sien.
Mais je divague, je rêve et je vague. J’ai l’écriture qui s’auto-censure. C’est marrant les traces de griffures, certaines ne s’éffacent pas.
Non, Anx ne confond pas, je parle d’écriture. Pas de poésie ni de littérature. Je parle de ces lettres qu’on assemble en mots, de ces maux qui se font phrases, de cet égo qu’on pose sans être forcément en phase avec celui ou celle qui pose les yeux sur nos blessures…
Je parle et j’écris, je suis donc pale soupçon de vie. Tu vois Anx, moi je suis femme, mais pas du bout des lèvres, je suis fille de Lillith et non fille d’Eve, d’Adam je n’ai que la pomme cachée sous le collier. Veux tu qu’on fasse la somme de mes défauts et de mes qualités ? les deux s’additionnent parce que faisant ma personnalité. Aucune soustraction dans mes Amours, ni mes amitiés, elles seront, toujours et en fusions assument leurs particularités.
Et là maintenant, tu voix Anx, j’écris comme je pense, mes doigts courrent sur le clavier, cela faisait très longtemps que cela ne m’était plus arrivé.
Caly
Quelque chose en toi
RépondreSupprimerNe tourne pas rond
Mais dans tes pattes en rond
Moi je fais ron-ron
Quelque chose en toi
Ne tourne pas rond
Mais autour de moi
Toi tu fais un rond
Et j'aime encore mieux ça
Ouh je préfère ça
Oui j'aime encore mieux ça
Car c'est vraiment toi
Et rien d'autre que toi
Non rien d'autre que toi
Que toi
Non rien d’autre que…
Sourires...
RépondreSupprimerMe verrais-tu vraiment telle que je suis ?
C'est tellement vrai que "quelque chose en moi ne tourne pas rond" mais honnêtement j'adore ça !!! rires
bises gentil dauphin ! Da Garan !!!