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samedi 3 mars 2012

A Cribas (encore)

Regarde-la ta liberté
Ciel et mer enchaînés en vagues immuables 
Ta haine oxygène
Forêt ancestrale d'arbres-fleurs, pensées
Tes vains mensonges
Simples remous, rien d'important
Ne te reviennent-ils pas ?
La vague, tu sais, meurt mais ne revient pas...
Je baisse la tête
L'aube se lève
A l’approche de certaines bontés
Le vent te frôle, ne recule pas 
Je sais la différence
Ecoutes le chant du temps
Entre la bête et l’ange
entre hier et avant, le futur te parle d'antan
Entre la chaleur et le jeté d’épaule
Et le froid envahissant
Je baisse la tête
Relève la !  Et danse ! Danse ! 
A l’approche de tes bontés
Ne soit pas niais !
Je ne suis pas un miroir grossissant
Non, tu n'es qu'enfant grandissant !
Non, c’est bien ton boomerang.
Je ne suis que fronde, et tu le sais.

Veux-tu que je te parle plus joliment ?
Me parleras-tu enfin du crépuscule et du merle ?
Du vent froissé sous ta chevelure tiède
De cette mort qui m'attend ?

Du ciel des arbres
Leurs cimes m'attirent...
Et des fruits sucrés de la terre ?
Me font peur...
Ce ne serait pas raisonnable de t’inventer un rêve
Un rêve ?  
Les arbres malades guérissent trop rarement
Je ne suis que roseau, heureusement
Ne donnent que des fruits ayant manqué de sève
Sur la grève, elle danse, danse, danse
Ce n’est pas le cœur qu’il te reste, ce n’est pas méchant
Galet poli et rosé, sur la plage, tango cadencé...
A ton âge maintenant, cela me semble évident
Au vent d'autan, plisse ma robe
C’est le cœur que tu as, tu m’en voudras longtemps
Et danse ma carcasse
Je penche un peu la tête
Est-ce l'effet du vent ?
A l’approche de tes bontés.
Arrêtes de rêver, c'est de l'Amour, pas de la bonté ! 

Cribas / Caly

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