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samedi 26 mai 2012

Biographie (3)



Bon, je te résume les épisodes précédents, vu que ça fait longtemps.  Ben oui, n'est pas réalisateur des "feux de l'amour" qui veut !  ;)

Donc tu sais déjà que je suis une femme de genre et de sexe féminin et que je suis née un jeudi à 19h15'.

C'est pas de la transparence ça ?

Avoues !

....

Tu ne dis rien ?   Je te sens un peu hésitant(e)....

....

Allez boudes pas, je vais t'en dire un peu plus :)  Suis née en automne, tu sais le mois à laquelle cette superbe chanson rend hommage...







Et c'est aussi pourquoi j'ai écris, parce que septembre, ce mois de moi est tellement important pour moi, il y a longtemps ceci :

J’aimerais mourir un soir d’automne, sous les doux rayons caressants d’un soleil au couchant, à l’heure où le chant du merle résonne, lorsque les ombres s’allongent, s’étirent et se courbent, lorsque les parfums exaltent.
Oui, j’aimerais m’endormir en automne, sans remords ni regrets, sans fleurs ni couronnes… Je voudrais mourir en pays de solitude, avant que l’année ne s’achève, avant d’avoir la certitude d’être arrivée au bout de mes rêves… Les yeux posés sur l’océan, suivre du regard un vol de cormorans, une grand voile qui s’éloigne emportant quelques douleurs anciennes, bribes inconsistantes et pourtant tenaces d’une vie faite d’impasses… Parcourir l’album-souvenirs sans états d’âme, tourner les pages, ne regarder que les images, pour mieux oublier…
J’aimerais mourir sous les caresses du vent, doucement frémissante comme sous les doigts d’un amant, offerte pour la beauté du geste aux jeux imaginaires d’un zéphyr téméraire qui d’un souffle malicieux abreuverait ma peau assoiffée de tendresse… laisser l’onde du désir m’envahir, jouer sur toutes les gammes du plaisir, crier à en déclencher l’orage, à en étancher mes larmes et ma rage…. faire l’amour avec l’astre roi… Et lorsqu’il disparaitra tout là-bas sous l’horizon… partir avec lui et mourir sans un cri…
Oui,
J’aurai aimé mourir en septembre, mais à quoi bon attendre… le mois de moi ne viendra pas… les barreaux trop épais de ma cage étouffent jusqu’au mirage de mes envies, ne laissant vivre que mes colères, j’ai beau m’y fracasser la tete, jamais cela ne s’arrete…. parfois l’oiseau-lyre tente de m’ouvrir la porte, mais trop vite s’envole à tire-d’aile vers une autre nature morte, sans aller jusqu’au bout de sa démarche, ni dans le temps, ni dans l’espace…
Alors… A quoi bon rester là ?…
j’ai le coeur trop las…
Caly 01.2005



Bon tout ça ne t'en dis pas beaucoup plus...
Quoi que .... :)

Allez je me lance je suis née un 26...

2 commentaires:

  1. Je ne sais pas quoi dire (ce qui tu l'admettras, est assez rare venant de moi)
    C'est à la fois magnifique et terrible !
    C'est la beauté sombre, de celle qui fait frémir, qui fait se rassembler la vie et la mort, l'envie et la fatigue.
    C'est tout simplement superbe.
    Pour le coup, pas de photos à mettre sur ces mots qui vivent libres et forts.
    Merde Caly !! T'es une poète !

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    Réponses
    1. J'admets que c'est rare venant de toi ;)

      J'ai posé ce texte ici déjà, dans maux passants je crois...

      Il date d'une époque ou j'avais la plume docile et la muse charmante. Ce temps n'est plus, il reviendra, qui sait ? ;)

      bises

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