Funanbule sur fil trop raide, sur fil trop flou, je laisse les mots, mal rangés, dans un coin rebus de mes pensées. J'évite de partager tant l'angoisse que l'espoir, l'un comme l'autre n'étant que pâles composantes d'un présent bien trop fou.
J'ai le rêve sommeillant, la pensée paresseuse, les utopies ne sont plus délitmitées par l'état veille/sommeil, ces deux entités étant devenues inséparables, indifférentiables...
Finalement, je me censure, j'évite les mots, leurs définitions. Peut-être parce qu'ils sont trop difficiles à poser, peut-être aussi par peur de (vous) les imposer. Je devrais m'en foutre pourtant ! Qu'ais-je à perdre ? Que ce blog soit déserté ? La belle affaire ! Je n'ai que très peu de lecteurs.
Faut dire que je comprend, il y a plus joyeux comme prose *sourire*
Comment expliquer que je vis cette maladie comme une "gestation" ? Difficile de faire comprendre que, quelque soit l'issue, guérison (renaissance) ou pas (fin de l'aventure) chaque instant m'est précieux ? Comment dire que ma sérénité face à la situation est réelle, même si parfois chamboulée par crise de larmes ou de rires, par moments de détresse ou de joie profonde ?
Allez je vais vous faire un aveu : je l'aime cette putain de vie :-)
Et moi, je l'aime, ta dernière phrase.
RépondreSupprimerMerci Calyste :-)
RépondreSupprimerCette phrase est mon fil rouge pour l'instant.