Rechercher dans ce blog

mardi 22 mai 2012

Rose Magazine...



Ce matin, sur France Inter, j'entends parler d'un magazine "exclusivement" dédié au cancer ...  "Rose magazine" pour ne pas le nommer...

Je me sens concernée.  Forcément, tu m'diras...   ben vi.

Et ce que je découvre, finalement, ne me parle pas.  Pas vraiment.  Vraiment pas.   Les pubs me dérangent (vi je n'ai pas de logiciel anti-pub, ça me permet de me repérer les sites qui s'en servent abusivement.  héhé ! )

Puis "le cancer au féminin"  pfffff...     franchement tu crois vraiment que le cancer a un sexe ?  à l'heure de la parité tu avoueras que ça fait un peu désuet !

Bon l'abonnement n'est pas cher...  enfin façon de parler, parce que 20 eur/an pour me farcir de la pub et quelques photos...  bof...  Pour les articles de fond, je n'ai pas vu, mais j'avoue que je les ai peut-être loupé, énervée que j'étais à lire certains baratins publiés dans des articles soit disant "scientifiques".

Sans compter qu'un de leurs articles renvoie ici

Bref, je n'ai pas la science infuse, et je n'émet ici que mon avis, mais faire du fric sur le dos des cancéreuses en se targuant, en plus, de l'héritage des 343 salopes, ça me hérisse un brin le poil pubien !

En résumé c'est pas demain que je vais leur filer mon pognon !  La double peine je la subis déjà !  Je ne vais pas en plus douiller pour des gens qui ne pensent qu'à me tondre la laine sur le dos.  

Hugh !



11 commentaires:

  1. Ben ça me laisse sur le flan (pour être polie et distinguée). Si c'est pas profiter du malheur ou de la faiblesse même momentanée des gens ça...On a beau dire que l'argent n'a pas d'odeur, purée, ici ça pue ! Ça m'horripile vraiment parce que pour quelques personnes qui comme toi vont réagir, combien vont se faire arnaquer ?
    Garde tes sous pour aller boire un coup la belle !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je vais même les garder pour qu'un jour on puisse boire un coup ensemble du coté de Fouesnant...

      Espoir ! :)

      Pour le reste, j'espère que beaucoup réagiront, mais honnêtement je n'y crois pas...

      Supprimer
    2. Oh oui alors !!!
      Et pas qu'un !

      Supprimer
    3. T'inquiètes Mister B. ! Connaissant un peu Miss Plume par web interposé, on n'en restera ni à un, ni à deux !

      rires

      Supprimer
    4. On fera chambre d'hôte alors.

      Supprimer
  2. rhôôô !!! les vautours ! c'est incroyable qu'on puisse ainsi faire son beurres sur la souffrance et le malheur des autres.
    Enfin, quand je dis incroyable, c'est nul, parce qu'hélas, ça ne m'étonne même pas.
    Mais de la voir aussi net, aussi affiché ! ça fout en rogne.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui incroyable, sordide et tellement pathétique !

      Mais qu'en plus on leur fasse de la pub sur Inter, ça c'est la cerise sur le gâteau !

      Tu peux pas imaginer comme ça m'a fait râler !

      Supprimer
  3. C'est dégueu.
    Hugh avec toi. ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. D'autant plus dégueu que beaucoup vont se faire duper...

      C'est un tel besoin chez les malades, (bon moi je parle du cancer, mais ce doit être pareil pour toutes les maladies graves), de chercher des infos, des conseils, des petits trucs qui soulagent...

      Et comme sur le net c'est la jungle (imbécile la jungle souvent) style doctissimo et autre site à la con, j'imagine bien que nombre de femmes malades et/ou leur entourage vont prendre un abonnement.

      C'est ignoble de jouer là dessus, même si comme argument de défense - pour faire passer la pillule (mauvais jeu de mots, je sais) - ils annoncent fièrement qu'ils refilent leur magazine gratos aux hôpitaux et médecins spécialisés!

      En plus mon féminisme se révolte ! Pourquoi dédier ce zine aux femmes ? Parce qu'elles sont assez conne pour l'acheter ?

      Bon je me calme, je me calme...

      Je respire...

      Merci d'hugher avec moi :)

      Supprimer
    2. Bonjour à toutes,
      Je suis Béatrice Lorant, rédactrice en chef de Rose Magazine et je vois que nous suscitons pas mal de critiques ici, que je vais tenter de dissiper !
      - Rose n'est pas un magazine payant. Il est gratuitement distribué à 180 000 ex dans les unités de cancérologie des hôpitaux publics et privés, dans les 20 centres Unicancer de France (hôpitaux qui ne traitent que du cancer, comme l'IGR à Villejuif, l'Institut Curie à Paris, l'Institut Bergonié à Bordeaux...), dans les comités départementaux de la Ligue nationale contre le cancer et dans 370 Petits Casino, magasins implantés dans les villages de moins de 2000 habitants, dont les patients sont loin de tout. Celles qui veulent vraiment recevoir le magazine chez elles (listing à établir et à actualiser, frais de port...) peuvent cotiser à une association de soutien à Rose, en échange de quoi elles reçoivent donc nos deux magazines annuels.
      - Rose étant gratuit, il est entièrement auto-financé par du mécénat et de la pub. Nous ne nous sommes pas encore payés (même si nos prestataires, eux, le sont).
      - C'est un magazine féminin, précisément pour dire aux malades : vous avez un cancer, mais ça ne vous empêche pas de pouvoir avoir envie de bien vous habiller, d'être jolie... Et nous, ça ne nous empêche pas de traiter de sujets mal abordés par le corps médical : sexualité et cancer, prise de poids et chimio...
      - C'est aussi un magazine Lifestyle (comme on dit maintenant) qui s'inspire volontairement des codes de la presse féminine haut de gamme : oui, les femmes malades du cancer sont d'abord des femmes, au même titre que les lectrices traditionnelles de "Elle" ou "Marie-Claire". Elles ont droit à un magazine "récréatif", sorte de parenthèse colorée, au milieu du gris des hôpitaux et du noir des traitements.
      - C'est enfin un féminin parce que certains effets secondaires de la maladie sont sans doute plus difficiles à vivre pour les femmes : perte des cheveux, d'un sein (grosses atteintes à la féminité), stérilité (ablation de l'utérus et/ou des ovaires, radiothérapie qui détruisent les ovaires...). Autant de problèmes qui arrivent parfois chez des femmes jeunes, dont les chances de devenir mères se retrouvent alors considérablement diminuées.
      - Nous n'excluons pas de faire des "spéciaux" consacrés aux hommes, dont les problématiques sont différentes.
      - Nous montons une plateforme de services pour les malades, dont Acadomia est partenaire en offrant 500 heures de soutien gratuites aux femmes trop épuisées pour suivre les devoir de leurs enfants.
      - notre manifeste des 343 cancéreuses réclame une meilleure reconnaissance des malades (droit à emprunter à des taux normaux, à une mutuelle "normale"...) et sera soumis aux pouvoirs publics.
      - Rose a été fondé par une journaliste professionnelle, Céline Lis, elle-même ancienne malade.
      Voilà. J'espère avoir répondu à quelques unes de vos remarques et suis à votre disposition (contact@rosemagazine.fr) si vous avez d'autres questions à soulever.
      Cordialement,
      Béatrice

      Supprimer
    3. Madame,

      Je vous fais l'honneur de mettre votre commentaire dans le billet de ce mardi 5 juin.

      J'estime en effet qu'elle mérite d'être lue par mes lecteurs, peu nombreux au regard des vôtres, qui ont osé, comme moi, critiquer votre magazine.

      Vos explications ne me conviennent pas, elles ressemblent trop à un argumentaire pré-établi par une agence de pub ringarde.

      Je peux, dans ma grande naïveté, imaginer que vous êtes de bonne foi. Cependant... non la petite voix de la raison, l'expérience et la connaissance de la maladie m'en font douter.

      Ceci dit : vive la liberté d'expression ! Elle permet au moins à certains de faire la différence entre le vrai et le faux, entre la propagande et la connaissance, entre le racolage et l'empathie.

      Cordialement.

      Supprimer